Analyse d'un héros romantique - Jean Valjean (« Les Misérables »)

Pop (Buda) Daniela Maria

Universitatea "Spiru Haret" Bucuresti

Facultatea de Litere

Limba si Literatura Romana

Romana-franceza

FR, anul II, semestrul I

Istoria literaturii franceze

Analyse d'un héros romantique - Jean Valjean (« Les Misérables »)

Le héros romantique est défini dans des circonstances exceptionnelles, il est malheureux, dans un combat constant avec lui-même et avec les limites, il peut venir de tous les horizons et, «comme les autres, il doit être complexe et nuancé, bon ou mauvais», comme dit Victor Hugo. Le héros romantique est mû par un profond sentiment d'injustice sociale, injustice qu'il tente de redresser. C'est le héros des grands romans historiques, comme Jean Valjean, qui correspondent à l'idéal de la seconde vague du romantisme, celle où l'on cherchait, après avoir libéré l'art, à libérer le peuple.

Jean Valjean, le protagoniste du roman « Les Misérables » est construit, il semble, d'après un modèle réel. Victor Hugo a réalise en la personne de ce caractère le prototype de ce personnage célèbre de la littérature: « le pécheur sauvé ». Il représente le héros central et le pivot autour duquel s'articule le plan de la narration, dont le destin tragique est irrévocablement tourné au cauchemar lorsque, pour avoir volé un pain, a été condamné. Jean Valjean, ancien forçat, frappé par la générosité de Mgr Myriel à son égard, essaie désormais de faire le bien autour de lui, mais son passé et l'inspecteur Javert le rattrapent malgré lui. Évadé de prison, Jean Valjean sauve la fille de Fantine, la petite Cosette, des griffes des aubergistes Thénardier, et se dissimule avec elle dans un couvent. Quelques années plus tard, le jeune Marius tombe amoureux de Cosette. L'insurrection se prépare. Javert, surpris à espionner, est arrêté, mais Jean Valjean lui sauve la vie. « Déraillé », il se suicide. Le petit Gavroche meurt héroïquement sur les barricades. Jean Valjean sauve Marius, sans connaissance, à travers les égouts de Paris.

Marius découvre qui est Jean Valjean et, ayant épousé Cosette, l'éloigne de ce forçat. Mais apprenant tardivement que ce forçat lui a sauvé la vie, il se rend avec Cosette auprès de lui: Jean Valjean se meurt, dans la solitude et le chagrin, mais peut du moins « mourir comme un saint », et heureux, ayant revu Cosette.

Le parcours de Jean Valjean, le héros du roman, est un itinéraire de la chute au salut. Ce prolétaire condamné au bagne pour le vol d'un pain, y apprend l'avilissement. Mais avec Mgr Myriel, il apprend plus encore: la Charité. Sous des masques divers, maire, jardinier, il tente de se réhabiliter dans la société, mais il est impitoyablement traqué par Javert. Jean Valjean est celui qui sauve: Champmathieu, son sosie qu'on manque de condamner à sa place, Cosette, par deux fois, Marius, et même l'odieux Javert. Celui qui sauve sera sauvé à son tour,  à sa mort: « sans doute dans l'ombre, quelque ange immense était debout, les ailes déployées, attendant l'ame ».

Caractère forte, volontaire, il est doté avec des qualités qui permettent au créateur de le mettre facilement à travers les environnements les plus divers, en mesure d'y faire face, de les affronter, en restant essentiellement le même: simple et généreux, sensible à la souffrance des autres et être capable de se sacrifier pour leur bonheur. Assez puissant pour être l'axe de l'univers créé par Hugo, Jean Valjean est un héros de façon unilatérale, qui a été construit pour incarner la force morale pour lutter contre les pièges. Ses actions sont, en grande partie, prévisibles, mais les scènes artistiques, dont il est le principal acteur, sont émotionnelles et vives. Tout au long du roman, le héros sort indemne des aventures les plus extraordinaires. Il doit vivre sous de fausses identités, à leurs persécuteurs eux-mêmes, pour assurer le bonheur des ses filles. Bien que la Providence qui le protège ne semble pas être déterminé à décider des choses d'une façon ou d'une autre et ne supprime pas définitivement ses ennemis, finalement Elle le sauve chaque fois. Ainsi, 'ancien forçat Jean Valjean, est présenté comme un personnage complexe, exceptionnel, qui est dans une lutte acharnée avec le destin et qui finit par mourir en paix, prés de sa petite fille et son gendre. 

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Sur l'exemple de Jean Valjean, personnage majeur de « Les Misérables », Victor Hugo nous montre qu'on peut se réussir sans avoir rien: Jean n'avait rien quand il était accueilli par le curé, qui lui a prouvé, qu'il y a des gens qui comprenne et aident les autres en lui offrant les cuillères et les gobelets d'or. Et Jean commence à travailler pour gagner l'argent pour supporter la révolution ; c'est presque impossible de gagner la lutte sans l'argent, et Hugo nous montre l'exceptionnalité de cette révolution - les représentants de toutes les classes commençant par la petite bourgeoisie et finissant par les pauvres ouvriers. Alors, ce personnage est le symbole de l'esprit, du courage, d'amour de la liberté, du rachat, que l'optimisme de l'auteur a cru possible.

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